Les Montagnes hallucinées et autres récits d'exploration, de H.P. Lovecraft

illustration de Nicolas Fructus
Comme il est dit dans la préface rédigée par le traducteur lui-même et qui commence comme une sorte d'avertissement, on peut souvent se demander si c'est bien le lecteur qui choisit de lire un livre, ou si c'est ce dernier qui choisit son lecteur. Bon, au-delà de la formule, histoire de donner une sorte d'aura fantastique au présent ouvrage (avec Lovecraft, le Necronomicon, le livre "qui rend fou", n'est jamais très loin), dans cette préface fort pertinente, David Camus nous parle de son métier de traducteur mis en perspective avec l'oeuvre de l'auteur de Providence, qu'il découvrait à l'âge de douze ans mais qu'il appréhendait vraiment, presque trente ans plus tard, en la traduisant. Car, bien évidemment, ce dont il est question avec ces Montagnes hallucinées et autre récits d'exploration proposées en 2013 par Mnémos, c'est de proposer au lecteur une traduction qui tienne la route (sans parler d'une version définitive car sur ce point seul l'avenir nous le dira...), contrairement à toutes celles qui, jusque-là, n'ont jamais su, semble-t-il, transcender vraiment l'oeuvre de Lovecraft.

"Tout ce que j'ai écrit, je l'ai d'abord rêvé."

DAGON (Dagon, 1917, publié en 1919 dans The Vagrant, puis dans Weird Tales en 1923)

Dans ce texte très court, un marin pendant la première guerre mondiale échappe à l'ennemi et trouve, après quelques jours d’errance, une bien étrange île. Un texte qui pourrait paraître anecdotique s'il n'était considéré par beaucoup comme fondateur. A juste titre surement, déjà parce qu'il s'agit du premier texte publié par Lovecraft chez Weird Tales.

[CETTE PARTIE SERA DISPONIBLE DANS LE NUMERO 78 DE LA REVUE Présences d'esprits...]

En conclusion, avec ce recueil, les éditions Mnémos semblent avoir mis tout le monde d'accord. Les amateurs de Lovecraft qui, malgré les textes mineurs, trouvent ici leur bonheur avec cette nouvelle traduction, et les néophytes, pour qui Les Montagnes hallucinées et autres récits d'exploration pourrait être une excellente porte d'entrée dans l'univers foisonnant de l'écrivain de Providence.

note : III

A.C. de Haenne

cette chronique a été rédigée dans le cadre du challenge JLNN


Commentaires

  1. Waow, l’idée d’une nouvelle traduction me donne vraiment envie de redécouvrir ce classique ! Dans le même esprit il faut que je lise « les Aventures d'Arthur Gordon Pym »…  

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    1. Pour avoir pu comparer la traduction sur "The Call of Cthulhu", ah oui, ça vaut bien cette relecture !

      A.C.

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  2. Oui, .....mais ceci n'est pas une chronique dans le sens où tu ne donnes pas ton avis personnel sur ta lecture. Tu as parlé de la nouvelle traduction, certes...
    Mais, toi, que penses-tu, que ressens-tu? Quelle est ton analyse suite à cette nouvelle lecture ? .....

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    1. Disons que cette "chronique" n'est que la partie immergée d'un article beaucoup plus long que j'ai réservé à la revue "Présences d'esprits". En effet, ayant reçu ce SP grâce à eux, je ne peux pas en publier plus (je crois même que j'en publie ici un peu trop). En revanche, je peux t'inviter à aller la lire, elle se trouve dans le numéro 78. Cette revue (amateur) ne coûte que 5€... Désolé, là, je ne peux rien faire de mieux, d'autant que tu restes "anonyme".

      A.C.

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